De la jungle birmane à la taïga russe, Phébus

 


C'est le titre donné à la troisième et dernière partie de ce récit de voyage. 44 318 kilomètres pour aller prendre le train et 3 300 pour en revenir, il eut été plus sDe la jungle birmane à la taïga russe. Nathalie Courtetimple d'aller directement à vélo à notre destination ! Nous n'avions pas de carte pour aller à la gare, avons fait quelques détours, nous sommes perdus en route. C'est quand nous avons buté contre la mer que nous avons réalisé être arrivés au bout de la terre. Ce dernier volume de la trilogie raconte notre périple lors de la traversée des pays suivants : Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Laos, Chine, Mongolie, Russie, Pays Baltes, Pologne, Tchéquie, Allemagne, Suisse et notre arrivée à la maison. 24 506 km.Vladivostok, le bout de la route.Vladivostok. Là s'arrête le macadam.

Le manuscrit est parti chez l'éditeur Phébus début juin 2012, j'ai signé le contrat d'édition en août 2012, pour une parution prévue en mai 2013...

Fin février 2013

Le manuscrit est passé entre les mains des correcteurs et correctrices et j'ai le plaisir de constater qu'ils reviennent pour ainsi dire vierges de corrections. C'est donc vraiment mon écriture qui finira en petits caractères imprimés en noir sur blanc. Satisfaction... La couverture a été définie, je la mets en image, les cartes et leurs légendes ont été intégrées, ne reste que la quatrième de couverture à valider. Le livre paraitra le 15 mai.

1er Mai 2013

Suite au prix littéraire obtenu à St Etienne le 23 mars pour le premier tome de la trilogie "Asie", la quatrième de couverture a été modifiée. La citation que je souhaitais mettre en exergue au tout début du livre n'a pu être introduite, la maison de disques de Grand Corps Malade n'ayant pas donné réponse. Le livre est sorti de l'imprimerie, j'attends avec impatience les premiers exemplaires, d'un jour à l'autre par la poste. En librairie à partir du 15 mai comme prévu.

Quatrième de couverture de "De la jungle birmane à la taïga russe"

C'est en novembre 2010, quelques mois seulement après être revenus de leur dernier périple, que Nathalie et Michel Courtet se remettent en selle en direction de l'Asie du Sud-Est. Le Myanmar sera le point de départ qui les mènera à Vladivostok, en passant par la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, puis la Chine avant de rallier la Russie en traversant l'immense désert de Gobi. Les deux cyclo-voyageurs vont en voir de toutes les couleurs au sens propre comme au figuré : les étendues vertes de la jungle sud-asiatique, les reflets miroitants des rizières en terrasses, l'altitude céleste des plateaux chinois, la steppe nue du désert mongol, les eaux bleues du lac Baïkal et les neiges sibériennes, mais aussi les crevaisons à répétition, et même la casse d'un vélo. Arrivés à Vladivostok, le voyage n'en sera pas pour autant terminé : à bord du transsibérien ils rejoindront Moscou puis Saint-Pétersbourg avant de regagner enfin, et à vélo, leur Jura natal. Treize mois sur la route, à changer de lieu tous les jours, à voir défiler les paysages à quinze kilomètres à l'heure, à improviser la vie, à accumuler des émotions extraordinaires. Trop court. Trop long. Trop de richesses. Trop de misère. Treize mois loin des leurs, treize mois proches des autres.

Nathalie Courtet est aujourd'hui accompagnatrice en moyenne montagne et Michel est menuisier-ébéniste. De 1992 à 2007, de courtes escapades à travers les cinq continents font naître chez eux une passion pour l'ailleurs. Le voyage à vélo s'impose alors comme une évidence . De 2008 à 2011 ils ont parcouru plus de 47 000 kilomètres et traversé une trentaine de pays. Le premier tome de l'Asie à vélo couché a reçu le prix littéraire Curieux Voyageur 2013 du festival de films d'aventures de Saint-Etienne.